« Un Fier Ivoirien »

On rêve tous (ou presque tous) de voyager, de visiter ces beaux pays, ces belles plages, etc. qu’on voit à la télévision ou sur internet. Mais avant de nous éloigner de chez nous à la découverte du monde visitons la CI profonde! Je commence donc mes visites dans le campement de M. Silué Adjouman, un « Fier Ivoirien ».

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Les « Fiers Ivoiriens » sont ces personnes (pour moi) qui chaque jour dans le secret contribuent  par leurs activités à faire de notre pays, une nation forte économiquement. Parmi eux, il y a les agriculteurs qui soutiennent la Côte d’ivoire, 1er producteur mondial de Cacao.

LOCALISATION :

On se trouve ici à l’Ouest de la Côte d’Ivoire,  dans la sous-préfecture de SANTA appartenant au département de Biankouma dans la région du Tonkpi à près de 600 kilomètres de la ville d’Abidjan et à environ 30 kilomètres de la frontière libérienne.

Cette zone est depuis quelques années le nouvel eldorado de familles Baoulés, Lobis et Sénoufos (3 des 60 Ethnies de la Côte d’Ivoire). Quittant leur terre natale ou d’autres terres d’où ils ont été expulsés, ces « Fiers Ivoiriens » viennent chercher la Fortune. Leur principale activité, la culture du café et/ou du cacao qui est pour notre pays le pilier de son succès.

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Si certains perdent la vie sous le poids de grands arbres secs qui tombent sur eux, et d’autres qui voient deux à trois années de dures labeurs disparaitre sous les feux de brousse, ces allogènes continuent de lutter chaque jour pour offrir un bel avenir à leurs enfants, à la Côte d’Ivoire.

MON COUP DE CŒUR :

C’est tout le voyage qui a été un coup de cœur !

Nous avons (mon guide et moi) gravi une montagne de 1200 m d’altitude aux pentes très abruptes. Avant ça, il a fallu parcourir 1 kilomètre à la marche pour retrouver le village Souapleu où nous attendait M. Silué. En se rendant au campement, il y a eu le passage sur des troncs d’arbres abattus placés au-dessus des petits cours d’eau en guise de poncelet, la lutte contre les moucherons, les sauts ou courses pour éviter des serpents… Pas facile la vie dans cette zone. Je me rends compte déjà de certaines réalités du quotidien de ces « Fiers Ivoiriens ».

Pose et Pause lol sur l'un de ces troncs d'arbres placés en guise de poncelet
Pose et Pause lol sur l’un de ces troncs d’arbres placés en guise de poncelet

COUP DE GUEULE

Juste un petit coup de gueule !

On n’a pas toujours conscience de l’existence de ces « Fiers Ivoiriens » (l’état encore moins) car ils sont dans des zones très éloignées et inaccessibles pour des engins roulants. Ce dernier fait, les conduit très souvent à revendre leur produit à vils prix (100 à 300FCFA le kilo de Cacao) à des acheteurs guinéens ou libériens qui les ramènent dans leur pays. Voilà comment nous perdons des millions de tonnes de notre production. Ils ont juste besoin qu’on leur offre les moyens d’écouler plus facilement leurs produits vers les villes proches (Man, pour ce cas) en procédant à l’ouverture de voies d’accès inexistantes et au reprofilage de celles déjà en place.

AUTRES

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Campement de M. Silué Adjouman
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Sur le chemin, nous saluons un autre fier ivoirien, un sénoufo
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Champ de Cacao en Pleine forêt
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Eau pour la consommation
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Banane séchée utilisée pour préparer un plat baoulé : Congodé
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Petite note spirituelle
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Avant de quitter le campement

N’hésitez pas à nous envoyer vos photos de voyages ou de visites de lieux, accompagnées de commentaires à l’adresse du blog (Contact), pour un partage ! Nous nous chargerons de les publier !

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