Axelle Gnangny est une jeune ivoirienne, humble, douce, toujours souriante, gentille, amusante, travailleuse, très croyante et surtout passionnée de musique. Elle fait partie des jeunes talents que j’admire depuis le lycée. Et je ne pouvais pas présenter des talents sans la faire découvrir. Elle n’est peut-être pas une Diva, mais la passion avec laquelle elle fait toute chose, la conduira j’en suis sure vers de grands sommets.
NOTRE HISTOIRE :
Axelle est une cadette du lycée. On a en effet fréquenté le même lycée de fille: Le Lycée Sainte Marie de Cocody (L’un des Lycées d’Excellence de la Côte d’Ivoire, oui un peu de publicité bien sur, lol). On ne se côtoyait pas mais je savais qu’elle était la « Maestra » de la chorale. Et pendant certaines messes, j’étais juste bluffée devant son talent, sa maitrise et la douceur avec laquelle elle dirigeait son groupe.
Nous nous sommes retrouvées quelques années après le lycée sur les réseaux sociaux (Pour retrouver des amis et parents perdus de vue, Vive les réseaux sociaux ! lol). J’ai pris alors plaisir à la redécouvrir dans son monde musical avec sa douce voix et une corde à son arc que j’ignorais : sa maitrise de la guitare.
INTERVIEW :
1) Peux-tu te présenter?
Je suis Axelle Gnangny (une fille dans la vie, Rires). Je suis auditrice de formation et passionnée de musique.
2) Depuis quel âge chantes-tu?
J’ai commencé à chanter à l’âge de 10 ans, lorsque j’ai intégré une chorale (au collège). Mais j’ai toujours été dans un environnement musical.
3) Ton père (RIP) était un musicien. Peux-tu nous parler de son influence sur toi (sur le plan musical)?
Musicien c’est un peu trop dire. Il aimait la musique, il jouait de plusieurs instruments et il a fréquenté plusieurs milieux musicaux. Je pense que son influence a été de me faire découvrir d’autres styles musicaux différents de ceux qu’on a l’habitude d’entendre ici en Côte d’Ivoire. Je parle de la Rumba, du Makossa, du Jazz, du Blues. C’est le genre de musique qu’il écoutait donc forcément nous à côté (mes frères et moi) avons eu accès très tôt à cela. C’est comme ça que je me suis intéressée à la musique. Mais il ne m’a pas poussé à la musique, c’est plutôt une passion partagée et je dirai même de famille.
.4) Et toi, quels sont les styles musicaux que tu aimes le plus?
En premier lieu je vais dire le Gospel. Après viennent le R’n’B, le Jazz, la Soul. Et tous les genres de musique qui font ressortir la profondeur de l’être.
5) Tu as été « Maestra », maitre de choeur au collège, au lycée à Abidjan et aussi à l’université au Maroc. Peux-tu nous donner les leçons que tu as tirées de tes expériences?
Ce sont des expériences qui ont été très enrichissantes. Je n’ai pas fait de la musique de manière professionnelle, mais c’est une passion. Et la partager avec plusieurs personnes qui ont le même centre d’intérêt, c’était vraiment revigorant. Lorsqu’on dit maitre de chœur, on a tendance à voir quelqu’un qui lit les partitions, qui dit « vous chantez faux », le maitre de chœur au sens classique du terme comme on le voit un peu partout avec beaucoup de technique et tout.
Dans mon cas, je ne vais pas me dire maitre de chœur mais je vais dire plutôt quelqu’un qui était devant et qui essayait de guider, de soutenir, de corriger en disant « de là où je suis, voilà ce que j’entends et ce qu’on peut faire pour améliorer » . C’était plus une ouverture pour faire ressortir ce que chaque membre du groupe ressentait, et c’était très intéressant. Je crois que ça m’a beaucoup aidé aussi à savoir comment canaliser les gens sur le plan social.
6) Tu as terminé ta formation au Maroc, de retour en Côte d’Ivoire, tu as intégré un groupe musical : Gospel Feeling. Qu’attends-tu de cette intégration?
Gospel Feeling comme le nom l’indique, c’est un groupe qui a été créé dans le but d’évangéliser la jeunesse par le chant. Et c’est Feeling parce que ça vient du fond du cœur. Et ça été un coup de cœur que j’ai eu pour cette formation. Et j’ai décidé d’essayer de l’intégrer et Dieu merci, j’ai été acceptée après un casting organisé.
On fait beaucoup de Gospel, et cela me permet de passer des moments de communion avec Dieu et avec les autres. Cela m’élève en quelque sorte. Donc en fait c’est ce que j’attends, que je puisse passer plus de temps en communion avec Dieu et les autres en dehors du boulot, de la routine en fait.
7) Quels conseils pourrais-tu donner à toutes ces personnes qui désirent vivre leur passion mais qui manquent de courage?
Je pense que lorsque le besoin (je ne parle pas de l’envie) devient suffisamment fort, la force et le courage viennent seuls. On se sent comme propulsé au dehors de soi-même, parce qu’on ne peut pas contenir toutes ces choses à l’intérieur. Je leur dirai à cet instant-là de ne pas forcément résister mais de se laisser aller. Et je pense aussi que l’audace vient avec la nécessité d’atteindre un niveau supérieur. Mais une chose est sure et certaine, lorsque le besoin devient très fort, vous aller sans vous en rendre compte le faire, aller vers votre passion.
Écoutez Axelle en Cliquant Sur Le Lien Suivant: He’s Able -Deitrick Haddon-Cover By Axelle
Derniers mots :
Je remercie le blog d’Aamlorie.
Crédit photos: Ray photographie’13, Axelle Gnangny, Rachel James
REFERENCE INTERNET
Retrouvez Axelle Gnangny sur :
Twitter : @AxouBG
Facebook : Axelle DelaGrâce
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