Charles Et Edja: Jeunes Et Modernes Mais Riches Des Valeurs Africaines

 

La tradition, autrement dit la culture, selon Ahmadou Ampâté Bâ, est le point d’ancrage et de référence qui permet de savoir qui l’on est et d’avancer hardiment sur des routes nouvelles ou lointaines sans pour autant perdre son équilibre et son identité.

Tierno Bokar, encore appelé le sage de Bandiagara, disait à ce sujet : « il faut respecter les traditions car elles constituent l’héritage spirituel de ceux qui nous ont précédés… Certains croient qu’évoluer c’est rompre carrément avec toutes ses traditions- que nous apprécions souvent mal, faute de connaissances suffisantes- pour adopter celles d’une race dont on admire par « snobisme » le comportement. Pour nous, évoluer, c’est perfectionner notre patrimoine, c’est aussi aménager notre pensée et notre manière d’être tout entière » ces messages laissés par ces grands sages de l’Afrique, deux jeunes ivoiriens l’ont bien compris.

Charles et Prince ont décidé d’œuvrer avec passion et vision afin que toute la jeunesse africaine continue d’évoluer tout en restant consciente du trésor culturel sur lequel elle a les pieds posés. En ce sens, pour eux, nous sommes tous, si nous ne  perdons pas de vue la richesse culturelle du continent Africain, de JEUNES AFRICAINS MODERNES (JAM).

J’espère que leur message d’espoir et d’amour pour tous les JAM du monde, vous touchera. Bonne découverte !

 Aamlorie : Pouvez-vous nous présenter et nous dire qui se cachent derrière les titres de co-fondateur de Jeune Africain Moderne ?

Charles : Levy Charles N.M mon nom complet. Je suis économiste dans une agence de notation. Passionné de culture de façon générale et particulièrement de culture africaine, et de la vie.

Prince : Connu sur les réseaux sociaux sous le nom de Prince EDJA, je suis EDJA KOUAMEY FRANCK-ARNAUD à l’état civil. Un jeune ivoirien passionné par l’Afrique et toutes ses merveilles. Prince c’est le véritable jeune africain moderne, par ses convictions, ses ambitions et surtout ses actions. Je suis responsable communication d’un grand groupe africain, mais un web entrepreneur qui milite pour les causes qui lui tiennent particulièrement à cœur à savoir la valorisation de la culture africaine et la promotion de l’histoire africaine à la nouvelle génération.

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Charles

 

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Prince

Comment l’aventure a-t-elle débuté ? Qui a fait le pas vers l’autre ?

Prince : l’aventure a débuté en janvier 2013 ou après mon retour d’un long séjour de 5 ans dans la capitale ghanéenne, je crée la première page afro centriste je dirai « LA VOIX DES SANS VOIX » pour décrier les tares de la société et de la politique africaine. C’est par la suite que cette page prend une autre tournure, une autre vision et est renommée « Jeune Africain Moderne ».

En Mars 2014, j’invite Charles pour partager ma vision de l’Afrique et de l’impact que nous aimerions avoir sur notre génération. Avec lui ce fut le coup de foudre, nous partageons énormément de choses : notre amour pour la culture africaine, notre intérêt pour son histoire, ses valeurs et les héros africains, mais surtout voir une jeunesse africaine unie et entreprenante. Ma rencontre avec Charles a permis d’avoir la version 2.0 de JAM que nous connaissons aujourd’hui.

Charles : Comme Franck l’a signifié nous partageons la même vision, j’étais engagé déjà dans la valorisation de notre culture. JAM, c’était une opportunité d’aller encore plus loin. Et c’est ensemble que nous écrivons les lignes d’or de cette aventure.

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 Quel est le but ultime du Groupe ‘jeune africain moderne’ ?

Prince : WOW, c’est une grande question, mais pour moi le but ultime c’est de faire de JAM la référence en Afrique en termes de plateforme de promotion culturelle. Que chaque africain se retrouve dans JAM, toutes les générations trouvent un intérêt particulier à nous suivre.

Charles : Au-delà d’être une référence en termes de plateforme de promotion culturelle, c’est de permettre à tout africain de connaitre ses racines et ses richesses et de se les approprier. Il n’y a pas assez  de promotion de notre continent, c’est donc pour nous l’occasion de le faire et de valoriser ses richesses.

Pourquoi vouloir mener ce combat et faire naître ce projet ?

Prince : Ce qui m’a inspiré c’est mon séjour à Accra, mon immersion dans la culture Ashanti. C’est l’une des plus riche peuple africain en termes de culture. Leur manière de valoriser leur histoire, leur patrimoine culturel au travers de cérémonies et autres m’a beaucoup marqué. Leur style vestimentaire que j’ai adopté depuis lors continue d’être ma signature et m’a donné une personnalité unique dans ma génération.

Charles : J’ai trop entendu de plaintes des parents que nous sommes déracinés, j’ai également entendu des critiques acerbes de jeunes sur le fait que notre génération n’avait aucune culture et que avant était mieux (en réalité ils n’avaient eux même que peu de culture). Et vu que j’aime la culture et que j’aime mon continent, ce projet peut être notre contribution à rendre ce continent meilleur.

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Est-ce que vous vous considérez comme des éveilleurs de conscience pour la nouvelle génération ivoirienne avant tout et africaine de façon générale ?

Prince : ce serait prétentieux de le dire maintenant, parce que nous ne sommes qu’au début de notre projet. Mais c’est aussi notre vision, faire prendre conscience à la génération ivoirienne et africaine du potentiel dont regorge l’Afrique. Ensuite, de montrer l’importance de l’histoire africaine. Un peuple sans histoire est un peuple qui manquera de vision et d’objectif or l’Afrique possède une histoire méconnue par une grande majorité, et c’est triste.

Charles : je pense que nous essayons de faire les premiers pas comme d’autres avant nous. Nous espérons que ces pas montreront la voie aux autres et que le sillon que nous avons tracé devienne une autoroute pour tout jeune du continent.

JAM, c’est beaucoup d’events portés sur la culture africaine, est ce que nous aurons pour la suite droit à d’autres types d’évènements ?

Prince : Bien sûr, comme je le disais plus haut ce n’est que le début d’une grande aventure. Nous vous réservons beaucoup de surprises, des événements avec de grands acteurs de la culture africaine.

Charles : N’oublions pas que JAM c’est la promotion de la culture africaine, mais également la promotion de l’entrepreneuriat. Notre premier event « Afropolitain » célébrait justement l’entrepreneuriat, tout comme le dernier event de l’année 2014 « Génération Dorée ». Nos axes d’intervention étant la culture africaine et l’entrepreneuriat nous organiserons nos events principalement autour de ces thématiques, et il y’a beaucoup à faire. Je pense que de belles choses seront proposés dans ce sens.

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Vous n’avez toujours pas de site internet, pourtant votre communauté est de plus en plus grande. Quelles sont vos réalisations dans ce sens et la façon dont vous voyez JAM dans 2 ou 3 ans ?

Prince : Cette question nous revient énormément, et nous vous rassurons que nous y travaillons d’arrache-pied. Nous prenons notre temps pour finaliser les choses, le plus important pour nous c’est de créer et fidéliser notre communauté, les plateformes comme Facebook et le site web sont des moyens qui nous permettent de véhiculer notre message, partager notre vision et pour l’instant nous arrivons à le faire. Sans toutefois nier l’importance d’un site web, nous prenons le temps de faire comprendre et accepter notre vision en premier ensuite le site viendra en appui pour toucher une plus large audience.

Charles : Franck l’a dit nous sommes au labo pour le site. JAM ce n’est pas une tendance, il faut donc que tous les éléments soient bien ficelés pour que l’œuvre soit pérenne. C’est notre défi. Mais le site verra le jour sous peu.

Dans 2 ou 3 ans, je pense qu’on aura eu l’occasion d’intervenir dans toute la CEDEAO (rire), mais véritablement on aimerait pouvoir étendre notre champ d’action sur tout le continent  car ce projet est africain, et cela devrait pouvoir se faire dans le temps.

Mot de fin :

Prince : Merci à tous ceux qui nous accompagnent depuis le début, merci aux autres membres de l’équipe à savoir Josh Oré, Mhurielle Tanoh, Hilaire Fabrice Lago et Khalil Samassi qui sont le socle de JAM.

Charles : Merci également à tous ceux qui de loin ou de près nous apportent leurs contributions, leurs critiques et leur soutien. Merci à toi aussi, Aamlorie, pour cette lucarne que tu nous donnes.

Nous voulons également demander à tous, vieux et jeunes, Africains et Modernes, d’œuvrer de sorte à ce que ce géant qui refusait autrefois de se lever, bondisse et marche triomphant.

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Site : en construction

Facebook :  https://www.facebook.com/youngafricanmodern?fref=ts

Instagram : https://instagram.com/jeuneafricainmoderne/

 

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